Dieu le Père oublié... les larmes de la Vierge Marie... Croix, rempart de protection... La puissance d'en-haut anéantie par celle de la terre...Le Rosaire

Extase du 13 août 1929

Notre Dame : "Dans une seule pensée, louez Dieu le Père pour tant d'âmes qui l'oublient et qui ne le possèdent pas, qui ne le remercient pas, qui ne le dédommagent pas de l'oubli, de l'absence de la part de tant de pécheurs."

Marie-Julie : "Soyez loué, divin Créateur de toutes choses, par nos âmes et par les âmes de nos frères et soeurs de la terrre !".

Notre Dame : "Mes petits enfants, vous recevez un doux sourire, un baiser plein de feu d'amour de ce divin Créateur, de cet Amour qui vous aime et qui m'a donné un si tendre amour pour vous :".

Marie-Julie : "Merci, ma bonne Mère ! Donnez à tous, puisque vos yeux si purs contemplent le tout-petit jardin d'âmes !".

Notre Dame : "Je l'étends, ce jardin, ce sourire à toutes les âmes que vous aimez, à toutes les familles pour qui vous désirez des grâces, à toutes les âmes que vous connaissez qui souffrent. Je l'étends, ce beau rayon blanc de ma pureté sans tache qui sera la robe blanche de ma pureté où le Divin Agneau sans tache viendra sous son voile de beauté et d'amour vers sa demeure dans la sainte eucharistie. Je vous promets d'abondantes grâces, mon assistance en tout temps, en tout lien, mes bénédictions dans vos souffrances et vos tribulations.

" Ma chère enfant, c'est le Coeur divin qui me donne tout ! Il m'a départi de son ciel beaucoup de grâces, des dons de lumière et de force. Votre prière est puissante. Priez et je la porterai au divin Coeur qui ne laisse jamais une prière sans récompense.

"Je vous assure que je répandrai en vous, sur vous et autour de vous des trésors de grâces et de bénédictions. Comme récompense de votre belle fidélité à la grâce du divin Coeur de mon Fils et à mon Coeur immaculé, le Ciel se prépare à bénir vos âmes, à bénir vos coeurs, à bénir vos esprits qui vivent de foi et d'amour pour nous. Vous serez bénis pour votre amour et pour votre réparation aux offenses et aux injures que nous recevons.

"Quand vous rendrez gloire à mon FIls et à moi, céleste distributrice des grâces de mon Fils Jésus, vous qui aimez sa Croix adorable, rempart de protection, sûr abri contre l'orage de sa Justice animée par le péché, si vous voyiez le ciel tout ouvert, quand vos pensées et vos prières y montent ! Si vous pouviez voir les pluies de grâces données par le Père à son divin Fils, le din Fils à l'Esprit Saint ! L'Esprit Saint à son tour remplit mes mains de grâces. Il n'y aurait plus pour vous de terre dans cette joie divine et mystérieuse, plus de peines en ce bas monde. La terre deviendrait un avant-goût du ciel. Tous les trésors de grâces sortent des saintes plaies de mon Fils et atteignent les pauvres âmes fermées à la foi et à la confiance auxquelles j'ouvre mon Coeur immaculé."

Voici quelques phrases de plusieurs extases, découvrant les larmes de la Sainte Vierge, ici à la Fraudais.

"J'ai souvent d'abondantes larmes que je laisse tomber sur la terre coupable. Avec vous, je souffre, je prie et je pleure !" Notre Dame paraît, des larmes dans les yeux disant : "C'est pour cette jeunesse si dépravée, aujourd'hui sans vertu et sans foi !"

- "Je ne peux plus fléchir mon Fils, ni par mes larmes, ni par mes prières, ni par mes soupirs, ni par mes angoisses d'âmes et souffrances de corps !"

- "Quand je contemple la terre, mon Coeur laisse tomber des torrents de larmes !"

- "Aujourd'hui, le ciel ne peut plus faire de miracles. La puissance d'en-haut est anéantie par celle de la terre !"

- "Je viens vous dire qu'avec vous je pleure dans la gloire éternelle et, souvent, je présente à mon Fils mes larmes dans un vaste calice et je lui dis : 'Mon divin Fils, voila par mes larmes toutes les larmes des mères !'"

- "Il faut des prières, des sacrifices, des larmes abondantes, des angoisses."

- "Je pleure, je souffre, mais sans souffrir (dans le ciel, on ne peut pas souffrir). Vous pouvez vous rendre compte des offenses qui m'attaquent, qui m'arrachent des flots de larmes !"

Marie-Julie : "La bonne Mère, c'est des larmes continuelles. Elles ne tarissent pas de ses yeux. Son Coeur est pâmé de tristesse. Son voile est un voile de Dieu. Son rosaire, elle le présente à son divin Fils, avec les rosaires de tous les enfants de la terre."

Marie-Julie Jahenny - Une vie mystique

Pierre Tequi, éditeur